Comme pour les ordinateurs, les tracteurs mis sur le marché ne sont plus uniquement des ensembles mécaniques. Ils sont pilotés par de l'informatique et bardés de capteurs. On achète donc avec le matériel, des logiciels, qui sont mis à jour régulièrement. Mais ce qui achoppe le plus, c'est le traitement des pannes où beaucoup voient une dépendance financièrement très contraignante. Pour une grosse exploitation, ça passe, mais tout le monde ne peut pas se le permettre.
Alors le système D s'est mis en place et chacun essaie de se trouver des solutions. Les américains passent à l'est pour trouver des clés. Voir ce reportage sur LE MONDE. Et il n'est pas rare de trouver un peu partout dans le monde des tracteurs en panne, faute de budget pour les dépanner. Les exploitants sont captifs et le travail en pâtit. On ne peut se permettre de bloquer des semis et des récoltes. personne n'a de temps à perdre.
Donc l'occasion est toute trouvée, pour le tracteur électrique, de mettre un terme à cette exploitation des exploitants.
Groupés, les agriculteurs représentent une puissance d'achat et de négociation. La maîtrise de l'amont est nécessaire pour équilibrer les comptes et garantir un commerce équitable. Les constructeurs qui ne joueront pas le jeu de la modération garderont leur matériel et il ne se vendra pas, tout simplement.
L'agriculteur n'est pas une vache à lait à la merci du premier venu. L'abus de position dominante ou esclavage moderne mérite sanction. Il y a des solutions, l'open source en est une. A nous de les mettre en places. Le TESA est un bon concept qui englobe tout cet aspect du respect de l'Agriculture faite par des Hommes. Mais certains ont la tentation de passer au tout industriel, comme dans ces usines où il n'y a pratiquement personne en production. Le plus tard possible.
